Que vous dire de ce mercredi ?
J’aurais bien voulu vous narrer que sous un soleil radieux, la ligne arrière arruanaise, composée de Bedaine Barrett – Damien – Oliv’- Didou – Jérôme, avait tutoyée les étoiles. Malheureusement, ni les astres, ni l’une de ces 5 glorieuses feignasses n’étaient présents…
Nous étions tous réunis ce lendemain de la veille par un temps plus que douteux. Enfin tous… 17 à 20h30, avec le retour de Sylvère traîné par les oreilles par Charles la Vinasse. Pas une farandole d’internationaux donc, et le tout porté par l’enthousiasme débordant de Marmotte, digne de Balasko à la découverte du ski dans les bronzés.
En face, le BRIC peinait aussi à rameuter ses troupes mais finissait par composer un XV épaulé d’un ou deux remplaçants. Gachette nous rejoindra un peu plus tard après s’être échappé par la fenêtre des chiottes de son bien aimé boulot…
La première bonne nouvelle de la soirée arriva avec la vérification, une fois de plus, du Théorème de Lagarde : «A Saint-Médard, il pleut avant les matchs, après les matchs, mais pas pendant !!!». Gloire au scientifique, fils unique, médocain, donc…
Le début de match se lance avec des Arruanais méfiants car en face, ça à l’air d’être jeune et assez costaud.
Premier constat : on est concerné en défense avec des montées agressives et du soutien au placage. Ça fait une bonne base… et des ballons qui nous reviennent ; résultat, après dix minutes, on avance dans le mur de Bric (spéciale dédicace à Markus et Zog) et, après une première percussion, Ti’Clem lance Romain, venu comme une balle entre son 10 et son 12, qui éventre les centres adverses et aplatit. 1-0 Arruan.
La suite est de même intensité, mais on a du mal à se discipliner et à se concentrer sur les consignes de jeu d’avant-match. Et comme on a la bonne idée de tous parler, c’est «Bouillon de culture chez les Bovidés», un bordel sans nom … Les Bricoleurs d’en face gueulent à leur tour, et Dom se demande après 20 minutes comment va t il faire pour ne pas arrêter le match dans 60 secondes…
Heureusement, Vince a la bonne idée de nous faire sa spéciale, une percée de 40 mètres. MAIS, il y met une variante : il se fait reprendre, l’enculé !!! Le soutien étant bien-sûr présent, mais 20 mètres derrière, il se fait plaquer et exploser le front par le genou du plaqueur qui se redresse. Et là, tour de magie : c’est Vince qui se fait plaquer et c’est Harry Potter qui se relève avec une balafre magnifique qui part du sourcil droit et se conclut au début de la nuque (ou peut être un peu avant, d’accord). Bref le coach est obligé de sortir et de regarder tant bien que mal le reste du match hors terrain. Sa percée aura eu le mérite de nous amener dans les 22 adverses où Zog , après s’être fait retourner comme une merde dans l’en-but, ira aplatir derrière une mêlée, vexé et hanté par le souvenir d’Yvette. 2-0. Une derrière grosse défense devant notre ligne et nous arrivons à la mi-temps.
La seconde sera du même ordre avec une belle intensité et grosse défense, quelques belles attaques et surtout le fait du match, le fait de l’année, le fait de cette dernière décennie : l’essai du grand, du magique, du divin Markus «Crochet Inter’» Touyet. Ainsi sur une avancée arruanaise, Marmotton décale Markus, à 5 mètres de la ligne, qui crochète intérieur le dernier défenseur, qui se casse les reins, et marque le 3è essai arruanais. Jour de gloire sur l’Arruan : les cloches du comté résonnent, la foule est en délire, la police dénombrera un million et demi de personnes sorties dans les rues du village et le visage de Markus est projeté sur le 8 à 8 de la place centrale !!! Le dernier essai d’IznoZog sur la sirène, à la sortie d’une valse avec le porteur de balle adverse, passera inaperçu dans cette hystérie collective.
4-0 devant une équipe du Bric accrocheuse mais qui n’aura jamais trop réussi à développer son jeu durant ce match.
Grosse satisfaction pour cette dernière de l’année, même si l’on a encore vu des points à travailler.
La troisième mi-temps fut vraiment chouette avec encore une organisation digne d’une expo universelle, une bonne déconnade avec les gars d’en face, alors que sur le terrain, tu leur aurais chaussé les dents, et enfin la chorale de St-Médard avec ses plus beaux cantiques : «Petit papa Vinasse», «Mon beau Sapin».. ET QU’EST CE QU’IL AIMMMMME ???? » et autres perles de poésie hivernale…
Mercredi prochain, repas de Noël sans entraînement : 2 heures d’apéro puis repas et deux heures de digeos pour pousser le tout…
P.S. : Le dernier Nunuchon de l’année est attribué à Romain qui, grisé par son premier essai, en rate un tout fait, en échappant lamentablement la bechigue dans l’en-but briquiste…
Pour aider à l’organisation du repas de Noël, on s’inscrit :
Une réflexion au sujet de « Et Joyeux Noël !!! »
Je suis vraiment désolé.
Avec le travail de recentrage et fixation des avants et la vitesse d’éjection vers l’aile, j’aurai du en marquer quatre !