Perdu 3 à 2, ce match contre les Affranchis nous laisse quand même un bon espoir.

Je ne vous ferai pas une narration précise. A chacun de revenir sur telle ou telle action.

On se retrouve à 18 devant le stade de Sainte Germaine, cher au Stade Bordelais mais abandonné par l’UBB peu après la fusion avec le CABBG. En fait, on jouera sur le terrain annexe. Echauffement encore assez sérieux. Et puis on commence. Et comme si souvent, on ne se met pas vraiment dans le match à fond. Et la sanction tombe, peut-être un peu plus tard que d’habitude. Un placage raté, le mec se lance dans les joueurs disséminés, évite encore un autre Arruanais et file à l’essai.
On essaie de se reprendre, on bataille. Beaucoup de ballons sont perdus, des deux côtés d’ailleurs. De jolis mouvements ou percées (une cocotte superbe effondrée par l’adversaire), mais on n’y arrive pas. Et on en reprend un deuxième. Et puis un troisième juste avant la mi-temps. Un sentiment de frustration prédomine. L’arbitrage est surprenant dans les délais accordés. On va jouer avec ça et ne plus se faire bousculer.

Et ça marche.
La deuxième mi-temps va voir un Marcel lancé comme un avion profiter d’un « trou » creusé par ses partenaires dans la ligne adverse pour aller à dame. Malheureusement, malgré une plus nette domination des Arruanais, les Affranchis restent vigilants en défense. A la toute fin, un pilonnage des avants sur la ligne d’en-but adverse (malgré les appels désespérés des gazelles) permet à Zog de croire à l’ouverture de son compte d’essais. Mais non, l’arbitre, pourtant juste à côté de lui, ne valide pas. Vient alors Marcel qui déplace la gonfle du centimètre manquant.

On s’arrête là. Match finalement acharné. Mais, comme la semaine dernière, le mieux aurait été de jouer la première comme on a joué la seconde. On s’est bien retrouvé en deuxième, et c’est ça qu’on veut retenir.

Maintenant, on va profiter des deux jours supplémentaires de récupération pour aborder le match de jeudi prochain en pleine confiance.
Oui mais à combien ? Remplissez donc le tableau qui suit avec l’enthousiasme qui nous caractérise. Et rendez-vous Stade de Romainville, allée Salvador Allende à Pessac (33 600) pour croquer les Nounours’ Boys.