Résumé du match

1+1+1…=2-6…

C’est par cette équation digne de celle d’Einstein que je résumerai le match de mercredi dernier contre les Affranchis…
Les conditions pour un gros match étaient réunies: premier match à domicile depuis février 1947, match frustrant à l’aller, encore un gros groupe présent et un match abouti lors de notre dernière sortie.

Malheureusement, malgré une préparation des vestiaires digne d’un club pro et la promesse d’un repas d’après-match préparé par Jean-Claude « l’Alchimiste » Jonquet ( comment peut on commencer à péter seulement une heure après avoir ingérer un plat, et ce, sans discontinuer durant trois jours ?), nous ne sommes pas rentrés dans le match de la meilleure des manières…
Le match débuta, et si nous fumes concentrés , il nous manqua un peu d’agressivité défensive et beaucoup de communication. Guidés par un numéro 12 assénant des air-placages, tous plus virulents les uns que les autres, nos valeureux guerriers eurent peu de ballons durant le premier tiers et durent beaucoup défendre face à une solide équipe de postiers. Ceux-ci finirent par trouver une brèche et planter une première banderille.
Les verts essayèrent de se révolter mais de manière un peu désordonnée, et manquèrent même d’inscrire un essai sur le coup de sifflet de la fin de ce premier tiers. Un léger manque de patience et de réussite empêchèrent d’exploiter un des rares surnombre de cette première partie.

1-0. On se promet de se rebeller et on y retourne.
Mais une nouvelle fois, malgré un engagement plus notable, quelque erreurs individuelles ( pourquoi faire jouer Teddy Thomas en premier centre sur les phases défensives ?) et un manque d’organisation collectif nous amèneront assez rapidement à être menés 3-0.
Fort heureusement, nous sommes quand même capables de belles choses et sur un mouvement qui arrive à l’aile Théo viendra faire parler son sens de la finition pour valider un joli mouvement d’ensemble. 1-3.
Nous reviendrons même à 2-3 sur un nouveau mouvement, confus dans la finalité mais validé par Dom.
Nous déterminerons plus tard dans la saison s’il s’agit d’un essai de pénalité ou d’un essai toute en vilenie d’Oliv’…

Fin du 2e tiers. Pause. On se dit qu’on est pas si loin et on y retourne.
Malheureusement ce dernier tiers ne sera pas à notre avantage, la fatigue faisant aussi son oeuvre et nous prendrons trois essais de plus. On notera une grosse frayeur collective pour Romain qui aura pris une énorme décharge mais qui se relèvera au final. On constatera à ce sujet la saine concurrence qui règne au poste de numéro 8, Zog me glissant au creux de l’oreille pendant que tout le monde s’affairait autour de Rom’:
« Si j’avais un pistolet chargé de deux cartouches et que je me retrouvais dans une pièce avec Hitler, Ben Laden et Romain, je tirerai deux fois sur Romain ! » .
Ça c’est l’esprit Loisir !!!

Bref, on finit à 2-6. Un match dont il faut tirer des enseignements: on peut être confiants sur nos capacités mais on doit s’engager tout de suite et fort dans le match (et ça, c’est que dans la tete les gars). On doit plus communiquer ensemble et, comme l’a dit Zog, si c’est pas propre dans les rucks on s’adapte et on se laisse moins emmerder.

Vous me pardonnerez de ne pas plus m’étaler sur ce match que j’ai, vous vous doutez bien, beaucoup apprécié sur le plan personnel.
Félicitations à Manu, notre Tony Parker à nous, auteur d’un sublime double en-avant qui lui vaut le Nunuchon !!!

A mercredi pour de nouvelles aventures…

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