Tout est dans le titre.

Les Busmen étaient meilleurs. On n’a pas à rougir : personne ne mérite le Nunuchon (quoique…voir plus loin).

Terrain jouable grâce au subit redoux. Qui aurait pensé qu’il avait neigé la veille ?
Arruanais et Wallabus sont présents, en nombre et motivés. Premier match de Titou et retour d’Alex chez les locaux.
Echauffements appliqués des deux côtés.
Et Dom-toujours-fidèle-au-poste-lance-les-débats. (Je sais, c’est de l’humour de répétition).
On ferraille dur. Les deux packs s’affrontent. Mais déjà, on n’arrive pas vraiment à franchir. Ce n’est pas qu’on n’est pas dangereux, mais en face, ils sont bien organisés. Et au bout d’une dizaine de minutes, les adversaires récupèrent un ballon, resserrent les Arruanais autour de leurs gros qui nous pilonnent et finissent par ouvrir vers les ailes dégarnies de défenseurs.
On repart, mais le même scénario amènera à la même conclusion. 2 à 0 sans réussir à se dégager de leur étau.
Jonathan pourra pourtant mettre à profit une des avancées arruanaises sur un typique essai de demi de mêlée autrement connu sous le nom d’essai de pute. N’empêche qu’en prenant les visiteurs à revers, il a dû quand même éviter quelques gonzes pour aplatir en terre promise.
Le troisième essai des Wallabus vient d’un dégagement au pied depuis leur 22. Ben n’est pas sous la tombée et le ballon, ovale, rebondit pile dans les bras d’un Rouge et blanc lancé pleine bourre pour bloquer la remontée de balle. Cette spécificité physique de la gonfle qui fait tout le charme du rugby nous amène à la mi-temps sur un score de 3 à 1 pour les zôtres.
Vince, lucide (si ! si !), remotive les troupes en leur proposant de changer leur jeu. Puisqu’on n’arrive pas à les passer bille en tête, rusons.
Mais on n’y arrivera pas. Malgré tous nos efforts qui nous feront pas mal jouer chez eux, ils resteront compacts. On arrivera quand même à regagner quelques ballons sur des contre-rucks. Romain bloquera à chaque mêlée la 89 immanquablement jouée pas les Wallabus. Les touches seront disputées. Et les lignes arrières montreront de belles choses aussi bien en attaque qu’en défense. Il n’y aura qu’un essai en deuxième mi-temps. Un pour les visiteurs. Sur une énième charge de Marcel, il entend appeler et fait une passe dans la chute du placage qu’il prend. Hélas, c’est un adversaire qui hérite du ballon et qui traverse toute l’équipe en contre.

Vraiment, pas à rougir. On était moins forts. Il y a de quoi travailler aux prochains entraînements.
Personne n’a l’idée d’attribuer le Nunuchon à qui que ce soit.

Et on passe à la troisième mi-temps.
Bières classiques et locales, apéritifs classiques et exotiques. Le lait (punch-coco) de Marmotte fait beaucoup d’adeptes, dont lui.
Jean-Claude donne le signal pour passer à table. Le « TA GUEULE » attendu lui revient. Tout va bien.
On réussit à commencer à manger pas si longtemps que ça après, mais Marmotte reste côté bar. On se demande bien pourquoi.
Discussions et rigolades vont bon train. Zog y va de ses toc-toc-toc. Et sans trop se faire prier, le président des Wallabus (Arruanais il y a quelques saisons) nous fait « l’homme, la femme, le chien » (on a pudiquement demandé à LA participante visiteuse de détourner le regard).
Après avoir englouti les crêpes, la salle est rangée par les fêtards qui tarderont encore à partir. Marmotte fermera sur les 3 heures du mat.
Plus d’agapes avait-il sermonné il y a moins d’un mois. « Plus d’agapes le mercredi soir » a-t-il précisé ce jeudi. On lui décerne le Nunuchon ou pas ?

Deux listes à compléter. Celle de l’entraînement du 7 ET celle du match du VENDREDI 16 à Lormont. J’ai en réserve une liste pour un entraînement le 14, mais c’est à voir.
Et on s’inscrit :

MATCH à LORMONT le vendredi 16 mars : ANNULE