Mercredi 20 Mars, jour de printemps, s’est joué, une nouvelle fois, une grande et mémorable tranche de l’histoire du rugby mondial… Dans ce stade, si splendide et monumental que champêtre, deux équipes habituées aux gloires et aux feux médiatiques se sont fait face pour le plus grand plaisir d’une foule d’aficionados du beau jeu (deux taupes, un blessé et une motte de terre)…
Le fait principal de la soirée est que l’esprit arruanais, la philosophie et, oserais-je, l’éthique arruanaise auront marqué la soirée de leur empreinte. Ainsi les Burdikro qui s’étaient mobilisés en masse, pour faire plaisir à Marcel qui voulait absolument libérer ses instincts meurtriers, pour un 12 contre 12 arrivèrent à 8… Un tiers de leur effectif pensait que le match se jouait le lendemain… Arruanais Spirit…
Il fut alors convenu qu’un certain contingent de social-traîtres arruanais allait étoffer l’effectif, digne de la bande à Blanche-Neige, Crocodilesque et que le match se jouerait sous les ordres de deux arbitres arruanais non-officiels puisque Dom (ce Salopard !!!!), pourtant prévenu 17 minutes avant le match, n’avait pu se déplacer…
Boum !!! C’est parti, alligators et batraciens se rentrent dans la courge pour le plaisir de se rouler dans la fange… Et là, coup de théâtre un burdikro déclare sa flamme à l’Arruan Spirit et se blesse sur la première action ! C’est beau on dirait du Yann… Il est a noter que le reptile blessé passera le reste du match à encourager ses coéquipiers au sang froid ( « Bébert on voit tes boules ! « , » EN-CU-Lé! Allez, allez, allez… »…).
La première, mi-temps ponctuée par de nombreuses fautes de mains, verra un nette domination des verts et orange qui pourtant ne marqueront que deux fois. D’abord, par Roméo, amené par le fils de Didou… (Ces trois petits points ne sous-entendant absolument rien sur la sexualité de quiconque… Et n’étant là sûrement pas pour créer de vaines polémiques qui susciteraient l’inquiétude inutile d’un père sur les motivations profondes de son fils, parti faire des « ETUDES » en Amérique du sud…). Celui-ci s’arrachant sur 20 mètres pour ponctuer une belle attaque arruanaise. Le deuxième essai fut pointé par Didou sur une action où les 3/4 concluent enfin proprement l’avancée des gros…
2-0 à la mi-temps. Match particulier, mais le mot d’ordre est de plus s’appliquer malgré le contexte… Sur-ce, je rejoins le clan aux Maillots Classes (c’est pas moi qui le dit c’est Jérome !!!) , où tu peux chausser tes copains d’en face (« Oh ! Excuse ! j’t’avais pas vu !!! »).
Coïncidence, pour les plus crédules, cette deuxième période s’achève sur un score de 2 à 2. Les arruanais marqueront deux fois ( Rémi ou Romain ou un autre gros en force, puis Damien sur un joli débordement ), tout comme les Burdikro (essai d’un gros après de multiples charges, puis Marcel, tout en retenue avec la bave aux lèvres, sur une action au large qui scellera le match).
4-2 fin du match. Partie plaisante mais il faudra élever le niveau d’agressivité pour le prochain match contre Dassault…
Le Nunuchon n’est toujours pas attribué malgré les efforts notables faits par Fabrice pour gâcher son essai. Sa blessure sur l’action venant contrebalancer les critiques acerbes de Clem et Jérôme (« Ouais, mais Fabrice il vaut plus rien !!! », « Il a bien fait de se blesser, sinon au prochain entraînement je l’déboitais !!! ») devant lesquelles je me dressais vigoureusement.
A noter la disparition de Christophe de Montpellier sur ces dernières semaines et le retour de Jojo le camionneur de chez Theaux ( « it’s a kind of Bajil’… » comme disait Freddie Mercury)…
Enfin un petit mot sur l’arbitrage: « NUL »… Bon, c’est le plus petit mot que j’avais… Mais il fut cependant parfait, clair et impartial, partagé entre le capitaine et le vice-capitaine, Clem OukhemaBarnes et Johan VanRysJoubert. Petit bémol toutefois, ce fut un arbitrage à deux vitesses : 8 km/h en première et 6 km/h en seconde…
La troisième mi-temps fut au diapason et finit vers 4h du matin avec l’intervention de la maréchaussée sur plaintes du voisinage pour « Chansons de Barbara hurlées de façon vindicatives et inopportunes ». Enfin, moi je suis parti à 23h30 mais Simon étant au bar du club House lors de mon envol, la probabilité de cette fin de soirée est au minimum de 1/1…
A mercredi bien-aimés batraciens…
3 réflexions au sujet de « Du rififi dans l’marigot… »
Excellent, Ben!!! C’est partagé.
Ce petit « it’s a kind of Bajil’… » est parfaitement trouvé.
Moi je n’ai pas mit d’essai, mais le grand Ronan en a mit un !
Au moins le talent journalistique est indéniable !